Née dans une ville, Carthagène des Indes, posée sur la côte, j’ai toujours eu le regard et les rêves tournés vers le monde. Très tôt, dans mon enfance, la mer m’est apparue comme un horizon, lieux de toutes les rencontres, tous les possibles. La haute mer est infinie, sans rivage, elle confine au vertige et, par le même geste, elle est le lieu de l’imagination, la projection de tous les possibles.
La mer m’a porté loin de Carthagène, à la rencontre du monde et des cultures.
De la Syrie au Congo, du Mexique au Japon, j’ai appris à observer et à rêver d’un autre monde. Par la danse, donc le corps, chacun de ces lieux a imprégné en moi sa palette de couleurs et de sensations, son timbre et son rythme au point de faire moi une femme-monde. La danse est, avant toute chose, relation à l’autre. J’ai établi, ma résidence sur la terre à Paris, la ville-monde pour continuer à penser au-delà des frontières.
Remerciements artistiques dans mon parcours de danseuse et interprète :
Compagnie La Mangrove, Compagnie baninga et l’écrivain poète Stève-Wilifrid Mounguengui